Actualités Monde

Afrique du Sud: L’ANC choisit son prochain dirigeant


Des délégués tiennent une bannière à l’effigie de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma lors de la 55e conférence nationale du Congrès national africain (ANC) au Nasrec Expo Centre à Johannesburg, en Afrique du Sud. /Photo prise le 16 décem

JOHANNESBURG (Reuters) — Les délégués du Congrès national africain (ANC) au pouvoir en Afrique du Sud étaient réunis ce dimanche pour désigner leur nouveau chef de parti dans le cadre d’un vote interne opposant le président sortant Cyril Ramaphosa à l’ancien ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Le vainqueur, qui se présentera sous les couleurs de l’ANC aux élections générales de 2024, était jusqu’ici quasi assuré de devenir le prochain président de l’Afrique du Sud depuis que Nelson Mandela a mis fin à la domination de la minorité blanche dans le pays, il y a trois décennies.

Mais cette quasi certitude s’est effritée au fil du temps avec la baisse de la popularité de l’ANC au point que le parti risque de perdre sa majorité pour la première fois depuis l’accession de Nelson Mandela au pouvoir.

Plus de 4.400 délégués, réunis pour cinq jours, à la conférence de l’ANC à Johannesburg doivent décider lequel des deux candidats désignés samedi est le mieux placé pour relancer le parti.

Leurs partisans se sont affrontés dans un concours de chant aux premières heures du dimanche matin, ceux de Cyril Ramaphosa entonnant des chansons en sa faveur et levant deux doigts, signe d’un second mandat à la tête du pays.

Les partisans de Zweli Mkhize, de leur côté, scandaient «changement» et «Il (Ramaphosa) ne reviendra pas !»

Avant le scandale des malversations financières dont il est soupçonné, Cyril Ramaphosa faisait figure de favori pour cette élection.

L’actuel chef de l’Etat sud-africain a démenti toute irrégularité à la suite de la découverte de millions de dollars en liquide dans une ferme d’élevage lui appartenant et n’a pour l’heure été inculpé d’aucun délit.

Les partisans de l’ancien président Jacob Zuma, qui fait l’objet d’enquêtes sur plusieurs allégations de corruption, qu’il nie, comptent pour leur part exploiter les soupçons à l’encontre de Cyril Ramaphosa pour l’évincer de la tête du parti.

Zweli Mkhize, écarté par Cyril Ramaphosa en raison d’accusations de corruption qu’il dément dans le cadre des appels d’offres sur l’épidémie de COVID-19 l’an dernier, est devenu l’homme politique le plus puissant du bloc Jacob Zuma.

(Reportage Kopano Gumbi, rédigé par Nqobile Dludla, version française Claude Chendjou)

Source

Похожие статьи

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *

Кнопка «Наверх»