Economie

Attention à ces données qui laissent présager une récession américaine en 2023.



 

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Par Laura Sánchez

Investing.com — Alors que les indicateurs macroéconomiques clés continuent d’émerger, les experts continuent d’affiner leurs prévisions pour 2023.

Paolo Zanghieri, économiste principal chez Generali (BIT:GASI) Investments, analyse certains indicateurs qui suggèrent que les États-Unis connaîtront une récession économique l’année prochaine.

«Le PIB du troisième trimestre a surpris à la hausse et l’activité du quatrième trimestre semble encore résiliente. Toutefois, l’investissement s’affaiblit clairement et la consommation repose de plus en plus sur l’épargne et l’augmentation de la dette liée aux cartes de crédit, ce qui rend les ménages plus vulnérables aux hausses des taux d’intérêt», explique-t-il dans un commentaire envoyé aux journalistes.

«Avec des enquêtes de conjoncture toujours moroses et des indicateurs avancés orientés à la baisse, nous prévoyons une croissance anémique (0,3%) pour 2023, avec un PIB susceptible de se contracter dans les trimestres intermédiaires. Le resserrement des conditions monétaires entraînera une croissance tiède (1,2 %) en 2024», ajoute M. Zanghieri.

Comme l’explique l’économiste, l’inflation sous-jacente reste volatile en raison des fluctuations de certaines composantes (voitures d’occasion, soins de santé), mais elle aurait dû culminer à 6,6% en octobre. «La proportion de secteurs dont les prix augmentent chaque mois diminue rapidement. Les prix des biens se refroidissent en raison de l’assouplissement des confinements et les nouveaux loyers ralentissent, mais il est peu probable que l’inflation des prix des services s’atténue au cours des premiers mois de la nouvelle année», dit-il.

«Nous ne pensons pas que l’inflation de base de l’IPC tombera en dessous de 5 % avant le printemps. Le marché du travail se refroidit lentement. La croissance des salaires a probablement atteint un sommet, mais l’augmentation de 5 % en glissement annuel de l’indice du coût de la main-d’œuvre au troisième trimestre n’est pas compatible avec une baisse rapide de l’inflation», déclare M. Zanghieri.

Les {Minutes de la réunion de novembre ont montré l’intention du FOMC (Federal Open Market Committee) de ralentir le rythme du resserrement monétaire, mais aussi sa volonté de relever les taux au-delà des 4,75% indiqués en septembre. «Nous prévoyons une nouvelle hausse de 100 points de base du taux des fonds fédéraux, qui devrait atteindre 5 % en mars. Toutefois, en tenant compte de l’impact plus large sur les coûts d’emprunt des indications prévisionnelles et du resserrement quantitatif (QT), nous estimons que le degré de resserrement est conforme à ce qui serait obtenu si le taux des fonds avait atteint 5 % en octobre 2022», note M. Zanghieri.

«Malgré l’engagement du FOMC à maintenir les taux à un niveau très restrictif jusqu’en 2023, notre prévision de croissance inférieure au consensus implique que la Fed réduira les taux de 50 points de base au quatrième trimestre», conclut-il.

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