Bank of America s’attend à un «atterrissage plus dur» pour l’emploi aux USA
BAC
-2,82%
Ajouter au/Supprimer du portefeuille
Ajouter à la Watchlist
Ajouter position
Position ajoutée avec succès à :
Veuillez attribuer un nom à votre portefeuille de titres
Type:
Achat
Vente
Date:
Quantité:
Cours
Valeur du point:
Levier:
1:1
1:10
1:25
1:50
1:100
1:200
1:400
1:500
1:1000
Commission:
Créer une nouvelle Watchlist
Créer
Créer nouveau portefeuille de titres
Ajouter
Créer
+ Ajouter une autre position
Fermer
Investing.com — Le dernier rapport sur l’emploi montre que le marché du travail américain est en bonne santé, mais Bank of America (NYSE:BAC) voit des problèmes se profiler à l’horizon.
En octobre, le nombre total d’emplois non agricoles a augmenté de 261 000, dépassant les attentes des économistes qui tablaient sur une hausse de 200 000. Cela signifie également que la croissance de l’emploi en Amérique va dans la bonne direction.
Bank of America s’attend toutefois à ce que les gains de masse salariale non agricole soient réduits de moitié au quatrième trimestre de 2022 et deviennent négatifs en 2023. Au cours du premier trimestre de 2023, la banque prévoit que les États-Unis perdront environ 175 000 emplois par mois.
«Nous nous attendons à ce qu’une récession commence au premier semestre de l’année prochaine. La prémisse est un atterrissage plus dur plutôt qu’un atterrissage plus doux».
En effet, la Réserve fédérale américaine a un double mandat : assurer la stabilité des prix et viser un emploi maximal.
Le premier objectif a été un défi : les prix ont été tout sauf stables. En juin, l’indice des prix à la consommation américain a connu sa plus forte augmentation sur 12 mois en 40 ans. Si l’indice global des prix à la consommation s’est calmé par rapport à son pic récent — le taux d’inflation de septembre était de 8,2 % en glissement annuel — il est toujours aussi élevé et inquiétant.
Le marché du travail — le deuxième objectif de la Fed — semble être en bien meilleure forme. En septembre, le taux de chômage est tombé à 3,5 %, son plus bas niveau depuis plusieurs décennies.
Compte tenu de cette vigueur du marché du travail et de l’inflation galopante, la Fed relève les taux d’intérêt de manière agressive afin de maîtriser le niveau des prix.
«Ils accepteront une certaine faiblesse des marchés du travail afin de faire baisser l’inflation, nous pourrions voir six mois de faiblesse sur le marché du travail.»
Selon la dernière projection de la Fed, les participants au Comité fédéral de l’open market ont une prévision médiane de 4,4% pour le taux de chômage en 2023. La banque, quant à elle, voit le taux de chômage dans le pays passer à 5 % ou 5,5 % l’année prochaine.
