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Des pays de l’UE formalisent leur désaccord avec les propos de Macron sur la Russie


Le président français Emmanuel Macron assiste à une conférence de presse le jour du IXe sommet euro-méditerranéen (UE-MED9) à Alicante, en Espagne. /Photo prise le 9 décembre 2022/REUTERS/Violeta Santos Moura

 

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par John Irish

PARIS (Reuters) — Les Etats baltes et d’autres pays européens ont officiellement fait connaître à la France lundi leur désaccord avec les propos d’Emmanuel Macron sur les garanties de sécurité à fournir à la Russie, tout en exposant leur propre position, a-t-on appris auprès de diplomates.

Dans une interview diffusée le 3 décembre sur TF1 (EPA:TFFP), le président français a évoqué la nécessité pour l’Europe de réfléchir à une architecture de sécurité au-delà de la guerre actuelle en Ukraine, envahie le 24 février par la Russie, considérant qu’il faudrait notamment donner «des garanties pour sa propre sécurité à la Russie le jour où elle reviendra à la table des négociations».

Ces propos ont suscité une vive réaction en Ukraine et dans certains pays d’Europe de l’Est, notamment baltes. Les efforts de la présidence et des services diplomatiques français pour les minimiser, en affirmant qu’ils avaient été sortis de leur contexte, ne semblent toutefois pas avoir éteint cette colère.

La République tchèque, actuelle présidente du Conseil de l’Union européenne, a contribué à organiser la «démarche» diplomatique entreprise envers la France.

Parmi les partisans de cette démarche figurent les trois Etats baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) ainsi que la Pologne et la Slovaquie, ont dit deux diplomates. Reuters n’a pas été en mesure de déterminer si d’autres pays soutenaient cette initiative et si la République tchèque en faisait partie.

Les ministères des Affaires étrangères français, tchèques et slovaques n’ont pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire. Le ministère polonais a refusé de s’exprimer.

La République tchèque a transmis un projet de «démarche» aux différentes capitales européennes la semaine dernière, ont dit trois diplomates européens. Ce document affirme que les initiatives passées de la Russie au sujet de l’architecture de sécurité européenne visaient à diviser et affaiblir l’Europe.

Selon les diplomates, ce document liste aussi différents aspects de coopération et de dialogue avec la Russie, d’un document Otan-Russie de 1997 jusqu’à des propositions soumises en décembre 2021 incluant des garanties exigées par la Russie.

Les Tchèques et plusieurs représentants d’autres pays ont transmis la version définitive de la «démarche» lundi au directeur de l’Europe continentale au ministère français des Affaires étrangères, ont dit deux diplomates.

(Reportage John Irish, avec Jan Lopatka et Alan Charlish, rédigé par , version française Bertrand Boucey, édité par Nicolas Delame)

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