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France/Carburant: Le gouvernement lance les réquisitions, la grève se poursuit


La raffinerie de pétrole ExxonMobil à Port-Jérôme-sur-Seine, France. /Photo prise le 5 octobre 2022/REUTERS/Benoit Tessier

 

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PARIS (Reuters) — Le bras de fer entre le gouvernement et les grévistes dans le secteur pétrolier en France s’est durci mercredi, l’exécutif lançant les premières réquisitions de personnel pour tenter d’approvisionner les stations-service du pays face à l’aggravation de la pénurie d’essence tandis que la CGT s’efforçait d’élargir la contestation.

Après plus de trois semaines de grève, le gouvernement est passé à l’acte au lendemain de l’annonce par la Première ministre Elisabeth Borne d’une réquisition de personnel pour faire fonctionner les dépôts de carburant d’Esso, filiale d’ExxonMobil (NYSE:XOM).

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a fait savoir que cette réquisition «débutera(it) ce jour» au dépôt de Port-Jérôme, en Seine-Maritime, où la grève a été reconduite par une partie du personnel.

Le gouvernement considère que l’annonce par Esso d’un accord salarial conclu lundi soir avec des syndicats représentant une majorité du personnel justifie cette intervention.

La CGT, non signataire de cet accord, a en revanche dénoncé dès mardi soir une «attaque inadmissible» contre le droit de grève et décidé de suspendre «sa participation à toutes les réunions avec le gouvernement et le patronat».

Germinal Lancelin, secrétaire général CGT ExxonMobil Chimie, a déclaré mercredi que la centrale syndicale allait «contester au tribunal en référé» l’ordre de réquisition.

La CGT a en outre annoncé que la grève était reconduite sur l’ensemble des sites de TotalEnergies affectés depuis plusieurs semaines et que, avec Force Ouvrière (FO), elle reprenait même à la raffinerie de Donges, en Loire-Atlantique.

LA CGT ÉTEND LA GRÈVE AU SECTEUR DE L’ÉLECTRICITÉ NUCLÉAIRE

Le syndicat rejette la menace brandie par le gouvernement de réquisitions similaires à celles annoncées chez Esso s’il refuse de participer aux négociations proposées par TotalEnergies.

Le groupe français a annoncé la tenue ce mercredi après-midi d’une réunion avec les syndicats représentatifs qui ne participent pas à la grève pour tenter de faire avancer les négociations salariales. Il s’est dit disposé à discuter avec la CGT si les blocages de ses dépôts et raffineries étaient levés.

La confédération syndicale a cependant appelé dès mardi soir, après les annonces gouvernementales sur les réquisitions, «toutes ses organisations à soutenir massivement les salariés des raffineries, en se rendant sur les piquets de grève ou en manifestant devant les préfectures et sous-préfectures».

Sa branche dans le secteur des mines et de l’énergie, la FNME-CGT, a en outre annoncé mercredi une grève affectant les travaux de maintenance de cinq réacteurs nucléaires d’EDF (EPA:EDF) en soutien aux grévistes des raffineries et des dépôts de carburant.

«La menace de réquisition, qui est avant tout un signe de fébrilité du gouvernement, n’a jamais démontré son efficacité pour sortir de ce conflit», a déclaré Virginie Neumayer, de la FNME-CGT, à Reuters.

La FNME a toutefois précisé que ce mouvement n’avait pas d’impact sur l’alimentation électrique des réacteurs en activité.

EDF n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire.

Selon les derniers chiffres du ministère de la Transition énergétique, 31,3% des stations-service en France avaient mardi des difficultés d’approvisionnement contre 29,4% la veille.

La crainte d’une pénurie de carburant chez les automobilistes provoque de longues files d’attente devant de nombreuses stations à travers le pays.

(Reportage Forrest Crellin, rédigé par Myriam Rivet, Laetitia Volga et Bertrand Boucey, édité par Kate Entringer et Jean-Stéphane Brosse)

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