FTX : Sam Bankman-Fried risque plus de 100 ans de prison face à 8 chefs d’accusation
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Investing.com – Après son arrestation aux Bahamas en début de semaine, les ennuis ne font que commencer pour Sam Bankman-Fried, le patron déchu le plateforme de crypto en faillite FTX.
En effet, d’après les multiples chefs d’accusation retenus contre lui par le ministère américain de la Justice mardi, Sam Bankman-Fried risque plus de 100 ans de prison s’il est reconnu coupable de chacun d’entre eux.
SBF fait face à deux chefs d’accusation de fraude électronique, deux chefs d’accusation de conspiration de fraude électronique et un chef d’accusation de blanchiment d’argent, chacun d’entre eux étant passible d’une peine maximale de 20 ans, a déclaré le DOJ dans un communiqué.
Il est également accusé de conspiration en vue de commettre une fraude sur les matières premières, de conspiration en vue de commettre une fraude sur les valeurs mobilières et de conspiration en vue de frauder les États-Unis et de commettre des violations du financement des campagnes électorales, des délits passibles d’une peine maximale de cinq ans.
Au total, c’est donc une peine maximale de 115 ans que Sam Bankman-Fried risque.
Le procureur américain de Manhattan, Damian Williams, a déclaré lors d’une conférence de presse mardi que le FBI, la SEC et la CFTC ont travaillé jour et nuit pour comprendre les tenants et les aboutissants de «l’une des plus grandes fraudes financières de l’histoire américaine».
La SEC et la CFTC, les deux organes de régulation des marchés aux Etats-Unis, ont poursuivi Bankman-Fried séparément plus tôt cette semaine.
Sam Bankman-Fried a été arrêté aux Bahamas lundi et est accusé d’avoir détourné des milliards de dollars d’argent de clients pour alimenter son fonds crypto Alameda Research et influencer les politiques publiques américaines, a déclaré Williams.
Soulignons pour terminer que le Congrès fixe les durées maximales des peines de prison prévues par la loi, mais ce sont les juges qui choisissent la durée exacte de la peine. Or, statistiquement, il est rare que les criminels en col blanc soient condamnés aux peines maximales aux États-Unis.
