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Grande-Bretagne: Londres veut donner à la police plus de latitude face aux blocages


Le Premier ministre britannique Rishi Sunak quitte Downing Street pour les chambres du Parlement à Londres. /Photo prise le 11 janvier 2023/REUTERS/Toby Melville

par William James

LONDRES (Reuters) — Le gouvernement du Premier ministre britannique Rishi Sunak dévoile ce lundi de nouvelles propositions destinées à sévir face aux manifestations, pour élargir l’éventail des situations lors desquelles la police pourra intervenir afin d’éviter d’importantes perturbations.

Des manifestations organisées ces dernières années, principalement à propos de questions environnementales, ont paralysé une grande partie du centre de Londres et bloqué le trafic sur des autoroutes majeures. Des voix se sont élevées pour demander à ce que la police dispose de davantage de latitude pour intervenir.

Si un projet de loi a été voté en ce sens l’an dernier, le gouvernement britannique veut aller encore plus loin et a soumis un autre texte au Parlement — connu sous le nom de «Loi de l’ordre public» — qui a provoqué de vives critiques de la part de groupes de défense des droits civiques. A leurs yeux, le projet de loi prévoit des mesures anti-démocratiques et confère trop de pouvoir à la police.

Le gouvernement veut amender le texte afin d’élargir la définition légale de «grave perturbation», ceci afin d’offrir davantage de flexibilité à la police, et de fournir de la clarté sur les cas lors desquels les nouveaux pouvoirs pourront être utilisés.

Dans un communiqué, Rishi Sunak a déclaré dimanche soir que «le droit à manifester est un principe fondamental de notre démocratie, mais cela n’est pas absolu».

«Nous ne pouvons pas avoir des manifestations menées par une petite minorité qui perturbe la vie de la population ordinaire. Ce n’est pas acceptable et nous allons y mettre fin», a dit le chef du gouvernement.

Le projet de loi prévoit la possibilité pour la police d’interdire de manière préventive des manifestations perturbatrices et caractérise comme infraction pénale le fait de s’attacher à des biens ou bâtiments publics.

(Reportage William James; version française Jean Terzian)

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