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Iran: Les États-Unis ont échoué à déstabiliser le pays, dit le président Raisi


Photo d’archives du président iranien Ebrahim Raisi avant une réunion des chefs des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) lors d’un sommet à Samarcande, en Ouzbékistan. /Photo prise le 16 septembre 2022/Sputnik/Sergey Boby

DUBAÏ (Reuters) — Le président iranien Ebrahim Raisi, qui accuse les États-Unis de vouloir déstabiliser la République islamique, a déclaré que les villes iraniennes étaient «saines et sauves», ont rapporté samedi les médias iraniens au 50e jour de manifestations.

Le pouvoir clérical iranien s’est efforcé de réprimer les manifestations qui ont éclaté en septembre après la mort de la jeune femme kurde iranienne Mahsa Amini, qui avait été détenue par la police des mœurs pour avoir enfreint des lois sur la tenue vestimentaire des femmes.

Selon des militants, des centaines de personnes, pour la plupart des manifestants, ont été tuées. Il s’agit de l’une des plus fortes vagues de protestations dans le pays depuis la révolution islamique de 1979, qui a renversé le Chah soutenu par les États-Unis.

Alors que les autorités iraniennes marquaient cette semaine l’anniversaire de la prise de l’ambassade des États-Unis à Téhéran par des étudiants radicaux, le président Joe Biden a soutenu les manifestants en déclarant : «Nous allons libérer l’Iran. Ils vont se libérer eux-mêmes très bientôt».

«Les Américains et d’autres ennemis ont cherché à déstabiliser l’Iran en mettant en œuvre les mêmes plans qu’en Libye et en Syrie, mais ils ont échoué», a déclaré Ebrahim Raisi à un groupe d’étudiants vendredi, selon les agences de presse iraniennes.

Un soulèvement populaire en Libye a conduit à une intervention de l’Otan en 2011 et au renversement et à l’assassinat du dirigeant du pays, Mouammar Kadhafi, par des combattants rebelles. En Syrie, les manifestations de masse contre le président Bachar al Assad, allié de l’Iran, ont été réprimées par la force et le pays s’est enfoncé dans un conflit qui se poursuit 11 ans plus tard.

Les villes iraniennes sont désormais «saines et sauves», a dit Ebrahim Raisi, promettant de punir les troubles qui ont secoué le pays.

Selon l’agence de presse militante HRANA, 314 manifestants ont été tués à la date de vendredi, dont 47 mineurs. Au moins 14.170 personnes ont été arrêtées, dont 392 étudiants, lors de manifestations dans 136 villes et villages et 134 universités. Quelque 38 membres des forces de sécurité ont également été tués.

Des étudiants d’une douzaine d’universités de Téhéran et de Karaj, à l’ouest de la capitale, de la ville de Racht, dans le nord, et de Machhad, dans le nord-est, ont manifesté samedi en scandant des slogans tels que «Femme, vie, liberté», selon des vidéos diffusées par HRANA.

(Bureau de Dubaï, rédigé par Dominic Evans ; Version française Kate Entringer)

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