Economie

Japon: La Banque du Japon va étudier les effets secondaires de sa politique monétaire, selon la presse


Un homme passe devant le siège de la Banque du Japon à Tokyo. /Photo prise le 17 juin 2022/REUTERS/Kim Kyung-Hoon

TOKYO (Reuters) — La Banque du Japon (BoJ) va étudier les effets secondaires de sa politique monétaire accommodante lors de sa réunion prévue la semaine prochaine et pourrait prendre de nouvelles mesures pour corriger les distorsions de la courbe des taux, rapporte jeudi le journal Yomiuri.

La banque centrale japonaise a surpris le mois dernier les marchés en annonçant un élargissement de la fourchette de fluctuation qu’elle tolère sur les rendements des emprunts d’Etat à dix ans avec un plafond désormais fixé à 0,5% contre 0,25% auparavant.

Selon des analystes, l’assouplissement de la politique de contrôle de la courbe des taux (YCC) de la BoJ n’a toutefois pas permis de remédier à ce que la banque centrale considère comme des distorsions sur le marché obligataire.

Au cours de sa réunion de politique monétaire du 18 janvier, le conseil de neuf membres de la BoJ débattra des effets secondaires de sa politique sur les YCC et des mouvements du marché obligataire depuis la décision de décembre, écrit le quotidien japonais Yomiuri.

Il examinera également si la BoJ peut corriger les distorsions du marché en ajustant le montant des obligations qu’elle achète, et apportera des modifications supplémentaires à sa politique si nécessaire, ajoute le quotidien qui ne cite pas de sources.

Sur les marchés, la monnaie japonaise s’est raffermie à 131,79 yens pour un dollar, soit un gain de 0,51% par rapport au cours de la veille, tandis que les rendements obligataires ont progressé après la publication des informations de Yomiuri.

D’après les analystes, ces informations relancent les spéculations selon lesquelles la BoJ pourrait renoncer à sa politique accommodante.

«Nous pensons qu’il est inéluctable que l’assouplissement quantitatif soit abandonné à un moment donné (…) et un abandon pur et simple de l’assouplissement quantitatif pourrait être très, très dangereux, car le marché obligataire est très illiquide», commente Amir Anvarzadeh, stratège marchés chez Asymmetric Advisors.

(Reportage Chang-Ran Kim et Leika Kihara; version française Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)

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