Indicateurs économiques

La Banque de France table sur une «très légère» croissance au T4


Des personnes passent devant des magasins dans une rue de Paris. /Photo prise le 10 juin 2022/REUTERS/Sarah Meyssonnier

PARIS (Reuters) — L’économie française pourrait connaître une «très légère» croissance au quatrième trimestre, estime mercredi la Banque de France, qui note à la fois une bonne résistance de l’activité des entreprises et une atténuation des tensions inflationnistes.

La prévision de croissance pour le quatrième trimestre est toutefois entourée d’une «très forte incertitude», en raison du contexte international mais aussi des aléas liés à la météo comme aux approvisionnements en énergie, a précisé Olivier Garnier, directeur général des statistiques, études et international de la banque.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France a ralenti à 0,2% au troisième trimestre selon la première estimation publiée fin octobre par l’Insee, après 0,5% sur les trois mois précédents.

Dans son point de conjoncture mensuel, qui s’appuie sur une enquête menée auprès d’environ 8.500 entreprises entre le 27 octobre et le 4 novembre, la Banque de France explique que «l’activité continue à résister globalement» et que les entreprises anticipent une poursuite de cette tendance en novembre.

Elle évoque aussi une nouvelle diminution des difficultés d’approvisionnement dans l’industrie, une atténuation des difficultés de recrutement ou encore un ralentissement de la hausse des prix des produits finis.

«Les entreprises nous disent qu’il y a toujours des hausses importantes mais elles sont un peu moins importantes que ce qu’on avait connu sur la première partie de l’année», a précisé Olivier Garnier. «Cela va dans le bon sens mais ça ne veut pas encore dire que nous allons voir un point de retournement sur l’inflation au niveau des prix à la consommation.»

L’enquête de la BdF fait aussi ressortir une dégradation de la situation de trésorerie des entreprises dans l’industrie et, à un moindre degré, dans les services.

Dans l’industrie en particulier, «les besoins en fonds de roulement sont plus importants et les stocks, avec les hausses de prix, sont plus coûteux», a détaillé Olivier Garnier.

(Reportage Leigh Thomas et Marc Angrand, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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