Indicateurs économiques

La BCE doit encore relever les taux mais le pic d’inflation est proche, selon Philip Lane


Des drapeaux de l’Union européenne flottent devant le siège de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort. /Photo prise le 26 avril 2018/REUTERS/Kai Pfaffenbach

 

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FRANCFORT (Reuters) — La Banque centrale européenne (BCE) devra encore relever ses taux d’intérêt à plusieurs reprises afin de contenir la hausse des prix même si l’inflation globale est désormais proche de son pic, a déclaré son économiste en chef, Philip Lane, au quotidien économique italien Milano Finanza.

«Nous nous attendons à ce que de nouvelles hausses de taux soient nécessaires mais beaucoup a déjà été fait», a-t-il dit dans un entretien publié mardi. «Je suis raisonnablement confiant en disant qu’il est probable que nous soyons proches du pic d’inflation.»

La BCE a relevé ses taux directeurs de 200 points de base au total depuis juillet pour tenter d’endiguer la hausse des prix et après deux relèvements consécutif de 75 points, elle a laissé entendre que le rythme du resserrement pourrait ralentir à l’issue de sa prochaine réunion, le 15 décembre.

Les marchés anticipent donc une hausse de 50 points de base la semaine prochaine, qui porterait le taux de dépôt à 1,5%, puis une série de nouvelles hausses en 2023, qui l’amèneraient autour de 3%.

Philip Lane n’a pas explicitement évoqué une hausse de 50 points de base dans l’entretien à Milano Finanza mais il a plaidé en faveur d’un ralentissement du resserrement.

«Nous devons prendre en compte l’ampleur de ce que nous avons déjà fait», a-t-il dit. «Donc la base sur laquelle sera prise la décision sera différente.»

S’il est possible que l’inflation ait déjà atteint son pic, son reflux sera lent dans les prochains mois et des remontées restent possibles, a-t-il ajouté.

«Étant donné l’augmentation importante des prix (du gaz naturel), je n’exclus pas une inflation supplémentaire au début de l’an prochain», a-t-il dit. «Le retour de l’inflation des niveaux actuels très élevés vers 2% prendra du temps.»

(Reportage Balazs Koranyi, version française Marc Angrand, édité par Blandine Hénault)

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