La chaîne C8 mise en demeure par l’Arcom sur le traitement du meurtre de Lola
Photo du logo du groupe médiatique français Canal+. /Photo prise le 17 août 2022 à Issy-les-Moulineaux, France/REUTERS/Sarah Meyssonnier
VIV
+0,33%
Ajouter au/Supprimer du portefeuille
Ajouter à la Watchlist
Ajouter position
Position ajoutée avec succès à :
Veuillez attribuer un nom à votre portefeuille de titres
Type:
Achat
Vente
Date:
Quantité:
Cours
Valeur du point:
Levier:
1:1
1:10
1:25
1:50
1:100
1:200
1:400
1:500
1:1000
Commission:
Créer une nouvelle Watchlist
Créer
Créer nouveau portefeuille de titres
Ajouter
Créer
+ Ajouter une autre position
Fermer
PARIS (Reuters) — L’Autorité publique française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA) annonce vendredi avoir mis en demeure la chaîne C8, du groupe Canal+, propriété de Vivendi (EPA:VIV), à la suite de propos de l’animateur Cyril Hanouna sur le meurtre de Lola, une collégienne de 12 ans tuée le 14 octobre à Paris.
«L’Arcom a relevé que l’animateur, alors que l’instruction judiciaire relative à cette affaire était ouverte, a tenu de façon répétée des propos relatifs tant aux conditions dans lesquelles le procès de la personne mise en examen devait se tenir et à son issue, notamment quant à la peine à lui infliger, qu’à son profil psychologique. Il a en particulier appelé à plusieurs reprises à des procès expéditifs et à des condamnations à perpétuité automatiques dans de tels cas», a déclaré l’Arcom dans un communiqué.
«L’Autorité considère que ces séquences, par leur caractère répétitif, traduisent un manquement de l’éditeur à l’obligation de traiter avec mesure une affaire judiciaire en cours (…) et constate entre outre que l’animateur a pu longuement exprimer son opinion sans qu’une contradiction rapide et efficace ne lui soit opposée, méconnaissant l’obligation de respecter l’expression des différents points de vue à l’antenne sur un sujet prêtant à controverse.»
Le meurtre de Lola a conduit l’extrême droite et une partie de la droite à accuser le gouvernement de «laxisme migratoire», la meurtrière présumée, d’origine algérienne, étant sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
La famille de la victime a plusieurs fois dénoncé la récupération politique du drame.
Une mise en demeure peut déboucher sur une procédure de sanction.
L’Arcom a également été saisie par La France insoumise après des insultes de Cyril Hanouna à l’encontre du député LFI Louis Boyard lors de l’émission «Touche pas à mon poste».
(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse, édité par Blandine Hénault)