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La JV Jeep de Stellantis en Chine va déposer son bilan


Le logo de Jeep au Paris Auto Show 2022. /Photo prise le 18 octobre 2022 à Paris, France/REUTERS/Stéphane Mahé

 

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(Reuters) — La co-entreprise chinoise entre Stellantis et Guangzhou Automobile Group Co (GAC) produisant des véhicules Jeep va déposer son bilan, ont annoncé lundi les deux groupes, reflet du lent déclin de la plus ancienne marque de voiture étrangère sur le premier marché automobile mondial et de la nouvelle stratégie de Stellantis en Chine.

Dans un communiqué, Stellantis a précisé avoir «totalement déprécié la valeur de son investissement dans la co-entreprise GAC-FCA» dans ses résultats financiers du premier semestre 2022. Le troisième constructeur automobile mondial par le chiffre d’affaires a également précisé qu’il continuerait d’assurer le service des clients chinois de la marque Jeep.

GAC, qui a approuvé le dépôt de la procédure de faillite, a dit de son côté que la JV avait des engagements financiers représentant près de 111% de ses actifs de 7,3 milliards de yuans (un milliard de dollars).

Stellantis avait mis fin à la co-entreprise en juillet, quelques mois seulement après avoir annoncé son intention d’y porter sa participation de 50% à 75%.

Les deux partenaires s’étaient renvoyé la balle de ce divorce, le directeur général de Stellantis Carlos Tavares estimant que GAC avait rompu la relation de confiance entre les deux groupes tandis que GAC s’était déclaré «profondément choqué» par ces propos.

Mi-octobre, au salon de l’automobile de Paris, Carlos Tavares a redit qu’il était aujourd’hui très difficile de se projeter en Chine en raison des incertitudes sur les relations du pays avec le reste du monde.

Le constructeur, né de la fusion entre PSA et l’italo-américain FCA, n’a pas exclu de généraliser un modèle «asset light» en Chine, remplaçant la fabrication de voitures dans des usines détenues en JV ou en nom propre par des contrats de sous-traitance ou de l’import.

«Afin de préparer cette nouvelle étape post JV qui permettra à la marque Jeep de continuer à servir ses clients en Chine, un plan produit comportant le détail des modèles disponibles pour le marché chinois sera rendu public prochainement», a indiqué à Reuters un porte-parole du groupe.

Stellantis importera pour ses concessionnaires chinois des modèles Jeep comme il le fait déjà pour Maserati et Alfa Romeo.

Contrairement à d’autres constructeurs comme Volkswagen (ETR:VOWG_p), qui multiplient les investissements en Chine, Stellantis a tourné le dos à une stratégie ambitionnant un temps la décennie passée d’atteindre une capacité de production d’un million de voitures par an avec plusieurs usines flambant neufs.

Le facteur géopolitique est venu s’ajouter aux difficultés du groupe à faire face à la concurrence des marques locales. L’ex-PSA a ainsi vu plusieurs années de suite les ventes chinoises des marques Peugeot (EPA:PEUP) et Citroën s’effondrer tandis que la JV avec GAC, qui commercialisait les Jeep Cherokee et Compass, a suivi le même chemin les quatre dernières années.

Depuis le début de 2022, la co-entreprise a écoulé moins de 2.000 voitures, contre 20.396 en 2021 (déjà en baisse de 50%). En mai, un seul véhicule Jeep a trouvé preneur.

«Elle avait toutes les chances de réussir sur un marché qui a embrassé à son tour la mode des SUV», commente Bill Russo, qui dirige la société de conseil Automobility Ltd basée à Shanghai. «Mais on ne peut pas gérer un business model hérité des années 1980 au 21e siècle.»

Carlos Tavares a pointé du doit «l’influence politique» croissante des autorités chinoises dans les affaires des co-entreprises entre des sociétés chinoises et étrangères. Il est aussi un fervent partisan d’une réciprocité entre les droits de douane sur les importations de voitures chinoises en Europe et ceux appliqués par la Chine sur les véhicules étrangers exportés vers le marché chinois.

(Juby Babu à Bangalore, Zhang Yan à Shanghai et Norihiko Shirouzu à Pékin, avec Giulio Piovaccari à Milan, Kevin Krolicki, et pour la version française Gilles Guillaume, édité par Kate Entringer et Matthieu Protard)

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