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La récession est là : Enquête BofA auprès des gestionnaires de fonds



 

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Investing.com — «Quatre-vingt-quinze pour cent des investisseurs s’attendent à une récession en Europe au cours des 12 prochains mois, soit le niveau le plus élevé depuis 2008 ; une nette majorité de 48 % voit un blocage du cycle macroéconomique au deuxième trimestre de l’année prochaine.» C’est l’une des conclusions de l’enquête menée par la Bank of America (NYSE :BAC) auprès des gestionnaires de fonds.

Préparés à la récession

Selon les données, 74 % des personnes interrogées s’attendent à une récession mondiale. 83 % des personnes interrogées estiment que le choc énergétique et le resserrement des conditions de crédit entraîneront une nouvelle perte de vitesse de la croissance européenne.

50 % des investisseurs s’attendent à un nouveau ralentissement de la croissance américaine en réponse au resserrement de la politique de la Réserve fédérale américaine (contre 26 % le mois dernier), tandis que 68 % estiment que la croissance de la Chine ne devrait pas s’améliorer (bien que 23 % seulement s’attendent à ce que la politique de quotas zéro soit maintenue, contre 34 % le mois dernier).

70 % des investisseurs pensent que la destruction de la demande sera le principal thème macroéconomique dans les mois à venir (contre 66 % le mois dernier), tandis que seulement 8 % pensent que les contraintes de l’offre domineront (contre 11 %).

48 % des personnes interrogées s’attendent à ce que le cycle macroéconomique atteigne son point le plus bas au deuxième trimestre de l’année prochaine, tandis que 8 % seulement pensent que cela se produira cette année.

79 % des personnes interrogées s’attendent à ce que l’inflation mondiale diminue au cours de l’année prochaine, et 68 % prévoient la même chose pour l’inflation européenne (contre 82 % le mois dernier).

La proportion d’investisseurs qui considèrent l’inflation élevée comme le plus grand risque pour les marchés a chuté de 36% le mois dernier à 27%, bien qu’elle reste la préoccupation la plus importante devant la détérioration de la géopolitique à 19%.

Hausse prudente des actions européennes

Les investisseurs sont prudemment optimistes à l’égard des actions européennes, selon l’enquête de la Bank of America.

Cinquante-trois pour cent des investisseurs pensent que les actions européennes seront haussières au cours des douze prochains mois (contre 39 % le mois dernier), tandis que la proportion d’investisseurs prévoyant des pertes de 5 % ou plus est passée de 29 % le mois dernier à 18 %.

Toutefois, l’optimisme est tempéré par : (a) le risque de hausse des rendements obligataires réels en réponse aux banques centrales, qui, selon 70 % des investisseurs, exercera une pression sur les multiples des actions ; et (b) le ralentissement de la croissance et la pression accrue sur les marges, qui, selon 48 % des personnes interrogées, laissent présager un recul significatif des bénéfices européens. 27% considèrent toujours que l’insuffisance des couvertures défensives constitue le principal risque pour leurs portefeuilles.

Cyclique ou défensif ?

50 % des investisseurs s’attendent à ce que les valeurs cycliques européennes continuent de sous-performer les valeurs défensives (inchangé par rapport au mois dernier), tandis que 17 % pensent qu’elles pourraient surperformer (contre 13 %). Un pourcentage net de 75 % des personnes interrogées pensent que les actions de qualité supérieure surpasseront les actions de qualité inférieure.

Le secteur pharmaceutique a été une fois de plus le secteur le plus surpondéré (après avoir été le premier en juillet), dépassant l’énergie, tandis que les banques ont connu la plus grande amélioration dans le positionnement des investisseurs, passant de sous-pondération à surpondération.

43 % des participants considèrent les banques comme un véhicule intéressant pour se positionner en vue d’une hausse des taux d’intérêt malgré le ralentissement de la croissance, contre 26 % le mois dernier.

L’immobilier reste le secteur le plus sous-évalué, suivi par la construction et le commerce de détail. La surpondération au Royaume-Uni s’est effondrée, tandis que la sous-pondération en Allemagne a fortement diminué.

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