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La situation sanitaire liée à la grippe aviaire se détériore


Photo d’archives de canards à Montsoue en France. /Photo prise le 12 janvier 2017/REUTERS/Régis Duvignau

PARIS (Reuters) — L’épizootie de grippe aviaire s’aggrave en France, avec une augmentation du nombre de cas de contamination aussi bien dans les élevages de volailles que dans la faune sauvage, a prévenu mercredi le ministère de l’Agriculture, faisant craindre de nouvelles pénuries.

La France est confrontée depuis cet été à une résurgence de ce virus très pathogène, après s’être déjà résignée à l’abattage de 20 millions de poulets, canards et dindes au cours de l’année précédente, ce qui a provoqué des tensions sur les marchés de la volaille ou encore du foie gras.

«La situation sanitaire au regard de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en France s’est détériorée depuis le mois d’août et a empiré au cours des dernières semaines», relève le ministère de l’Agriculture dans un communiqué publié sur son site internet mercredi.

A la date du 20 décembre, 217 foyers en élevage avaient été confirmés depuis le 1er août, soit plus du double par rapport au début du mois (100 foyers le 2 décembre), avec une concentration particulièrement forte dans les Pays de la Loire, précise le ministère.

«Dans la faune sauvage, le nombre de cas a aussi fortement progressé en France métropolitaine et en Europe», ajoute-t-il, rappelant que le niveau de risque avait été relevé pour cette raison de «modéré» à «élevé» le 11 novembre sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, doit se rendre en Vendée jeudi «afin de présenter aux acteurs de la filière et aux élus locaux le plan d’action visant à élaborer une stratégie vaccinale dans le cadre de l’épizootie de grippe aviaire».

La France a expérimenté des vaccins sur les palmipèdes (oies et canards) et espère convaincre les autres Etats membres de l’Union européenne (UE) d’adopter une stratégie commune pour surmonter les réticences des producteurs de volaille, inquiets des restrictions souvent imposées à la viande provenant d’animaux vaccinés.

Bien que le virus ne rende pas la viande impropre à la consommation, il provoque des ravages au sein des populations aviaires, avec plus de 100 millions d’oiseaux morts cette année rien qu’en Europe et aux Etats-Unis.

(Rédigé par Sybille de La Hamaide et Tangi Salaün, édité par Bertrand Boucey)

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