Indicateurs économiques

Macron pour aider les Français dans la «tempête», contre le blocage des prix


Photo d’archives: Le président Emmanuel Macron prononce un discours lors d’une réception pour les préfets de France à Paris. /Photo prise le 15 septembre 2022/REUTERS/Ludovic Marin

PARIS (Reuters) — Dans la «tempête» de l’inflation, Emmanuel Macron a rappelé mercredi son souci de protéger les Français les plus faibles et d’aider l’industrie, tout en se disant opposé au blocage des prix et à l’indexation des salaires.

«On traverse aujourd’hui une inflation qui est la conséquence de notre dépendance (mais) nous l’avons mieux maîtrisée que nombre de nos voisins», a-t-il déclaré sur France 2, rappelant que l’inflation était en France moitié moins élevée que dans nombre de pays européens.

«On traverse cette crise et au fond, nous devons passer cette tempête, c’est la première chose que je leur dis et nous allons la passer ensemble», a-t-il ajouté.

«On protège les plus faibles, on aide notre industrie, on protège plus que nos copains», a-t-il résumé, citant les étudiants, pour lesquels les dispositifs de soutien seront «élargis», et les travailleurs les plus modestes au nombre des personnes à aider en priorité.

Le chef de l’Etat s’est prononcé contre une indexation des salaires sur l’inflation, qui reviendrait selon lui à «entretenir la hausse des prix» et à créer «une boucle qui ne s’arrête plus», tout en invitant les entreprises à passer des accords salariaux.

«Les augmentations de salaires, ce n’est pas l’Etat qui les décide», a-t-il dit. «Nous ne sommes pas une économie administrée et donc moi, je suis pour qu’il y ait dans les entreprises une négociation sociale qui permette, quand les choses vont bien, que le cycle est bon, d’augmenter les salaires et de partager la valeur».

Emmanuel Macron a également annoncé l’organisation prochaine d’une «grande conférence sur le partage de la valeur».

Interrogé sur le cap de son second quinquennat, le chef de l’Etat réélu en avril s’est dit déterminé à aider le pays à surmonter la crise inflationniste liée à la guerre en Ukraine.

«Nous allons y arriver, mais pour faire quoi ? Pour avoir un pays plus fort sur les plans productif, scientifique, éducatif afin d’être plus juste et de financer notre modèle social qui est une force. C’est cela qui nous permettra d’avoir un pays plus uni et plus apaisé».

«C’est ça mon cap : une France plus forte pour être plus juste et plus apaisée. Il n’y en aura pas d’autre», a-t-il conclu.

(Reportage Elizabeth Pineau, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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