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RDC: Des centaines de personnes se réfugient dans un couvent alors que les combats reprennent, selon l’armée


Photo d’archives: Des soldats de la paix de la Mission de l’Onu pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) patrouillent dans les zones touchées par les récentes attaques des combattants rebelles du M23 près de Rangira, dans l

 

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GOMA (Reuters) — Les rebelles du groupe M23 ont affronté lundi l’armée dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) après quatre journées de violences qui se sont soldées par la mort de quatre civils, a déclaré l’armée.

Les combats ont poussé environ 500 personnes, dont certaines blessées, à chercher refuge dans un couvent du village de Ntamugenga, près des frontières de l’Ouganda et du Rwanda, et elles doivent désormais être évacuées, a dit sur Twitter (NYSE:TWTR) Médecins sans frontières.

Les troubles dans la province du Nord-Kivu ont mis fin à plusieurs mois de calme relatif dans l’est de la RDC après les affrontements entre l’armée et les rebelles du M23 fin mars.

Le M23, dit «Mouvement du 23 mars», mène son offensive la plus soutenue depuis l’insurrection de 2012-2013 qui a permis de s’emparer de vastes pans de territoire avant que les rebelles ne soient chassés par les forces congolaises et des Nations unies vers l’Ouganda et le Rwanda voisins.

Le groupe, un ancien mouvement de rébellion tutsi de la province orientale, a déclaré un cessez-le-feu en avril, et les sept pays de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) ont mis en place une force militaire régionale pour tenter d’endiguer les violences dans cette région riche en minéraux.

Après des mois d’accalmie, le M23 a attaqué jeudi dernier des postes militaires à Rutshuru, près de la frontière avec l’Ouganda et le Rwanda, a dit le porte-parole de l’armée congolaise, Sylvain Ekenge, dans un communiqué publié dimanche soir.

Quatre civils ont été tués et 40 blessés, dont des enfants, a-t-il ajouté.

Le porte-parole du M23, Willy Ngoma, et son président, Bertrand Bisimwa, ont tous deux publié des messages sur Twitter accusant l’armée de la RDC d’être à l’origine des violences.

Selon une source de la société civile ne souhaitant pas être identifiée, le M23 avait capturé Ntamugenga, une cible stratégique proche d’une autoroute reliant la ville de Butembo à la capitale provinciale, Goma.

«Les combats se poursuivent autour de Ntamugenga ce matin», a déclaré lundi Sylvain Ekenge à Reuters.

Selon un responsable congolais, l’armée s’est retirée du village pour protéger les civils et elle tire sur les rebelles du M23 dans la brousse environnante.

(Reportage Djaffar Sabiti, Fiston Mahamba, Stanys Bujakera et Erikas Mwisi ; rédigé par Sofia Christensen ; version française Diana Mandiá, édité par Matthieu Protard)

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