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Ukraine: Le ministre de l’Intérieur tué dans le crash d’un hélicoptère, au moins 15 morts


Photo du lieu de la chute d’un hélicoptère à Brovary, à la périphérie de Kyiv. /Photo prise le 18 janvier 2023 à Brovary, Ukraine/REUTERS/Valentyn Ogirenko

 

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(Reuters) — Au moins 15 personnes, dont le ministre ukrainien des Affaires intérieures, plusieurs responsables du ministère et trois enfants, ont été tuées mercredi par la chute d’un hélicoptère à Brovary, à la périphérie de Kyiv, ont annoncé les autorités.

L’hélicoptère, qui appartenait au service d’urgence de l’Etat, s’est écrasé près d’un jardin d’enfants et d’un immeuble d’habitation.

Plusieurs corps étaient recouverts de couvertures sur le sol d’une cour d’un quartier résidentiel, près de l’entrée endommagée d’un immeuble d’appartements, après le crash de l’hélicoptère qui a mis le feu à au moins un bâtiment.

Le gouverneur de la région a indiqué que 18 personnes avaient été tuées dans l’accident mais les services d’urgence ont par la suite annoncé un bilan de 15 morts et de 29 blessés, dont 10 enfants.

Le président Volodimir Zelensky, qui a qualifié le crash de «terrible tragédie», a précisé que le bilan complet des victimes n’était pas encore établi et qu’il avait ordonné une enquête.

«À cette minute, trois enfants sont morts. La douleur est indescriptible», a-t-il dit dans un communiqué.

Selon les autorités, neuf des personnes tuées se trouvaient à bord de l’appareil et six au sol, dont trois enfants.

Le chef de la police nationale Igor Klimenko a confirmé que le ministre des Affaires intérieures Denis Monastirsky, qui avait été nommé en 2021 par le président ukrainien Volodimir Zelensky, avait été tué.

Il serait le plus haut responsable ukrainien à mourir depuis le début de la guerre avec la Russie.

Son adjoint Yevheny Yenin et le secrétaire d’Etat du ministère ont également été tués, a indiqué le chef de la police nationale.

CAUSE INCONNUE

Le président français Emmanuel Macron a présenté ses condoléances au peuple ukrainien après le crash.

«Attristé par la mort tragique du ministre de l’intérieur ukrainien (…) Pensées pour toutes les victimes de ce terrible événement survenu à proximité d’une école maternelle, pour les enfants et les familles», a dit Emmanuel Macron sur Twitter (NYSE:TWTR).

Les causes du crash de l’hélicoptère n’étaient pas encore connues. Les autorités ukrainiennes n’ont fait aucune référence à une attaque de la Russie, qui mène une offensive en Ukraine depuis février dernier, dans les environs de l’accident.

Le bureau du procureur général a indiqué qu’une enquête était en cours et qu’il envisageait toutes les possibilités.

Le porte-parole des forces aériennes, Youry Ihnat, a indiqué que l’enquête sur le crash de l’hélicoptère — un Super Puma français utilisé par toutes les forces de l’ordre en Ukraine — pourrait prendre plusieurs semaines.

«Malheureusement, le ciel ne pardonne pas les erreurs, comme disent les pilotes, mais il est vraiment trop tôt pour parler des causes», a-t-il déclaré à la télévision.

INTENSES COMBATS À L’EST

Par ailleurs, l’Ukraine a fait état d’intenses combats contre les forces russes dans la nuit de mardi à mercredi dans l’est du pays, où les deux parties ont subi de lourdes pertes.

Les forces ukrainiennes ont repoussé des attaques dans la ville orientale de Bakhmout et dans le village de Klichtchiivka, a déclaré l’armée ukrainienne. La Russie s’est concentrée sur Bakhmout ces dernières semaines, affirmant la semaine dernière avoir pris la ville minière voisine de Soledar.

Après d’importants gains par les forces ukrainiennes dans la seconde moitié de l’année dernière, les lignes de front se sont durcies au cours des deux derniers mois. Kyiv dit espérer que les livraisons d’armes, notamment des chars, de la part de ses alliés, lui permettront de relancer l’offensive pour reconquérir des territoires.

Les alliés occidentaux se réuniront vendredi sur une base aérienne américaine en Allemagne pour annoncer de nouvelles livraisons d’armes à l’Ukraine.

L’attention se porte en particulier sur l’Allemagne, qui dispose d’un droit de veto sur toute décision concernant l’envoi de ses chars Leopard, qui sont utilisés par les armées de toute l’Europe et largement considérés comme les plus adaptés à l’Ukraine.

La Grande-Bretagne a promis le week-end dernier d’envoyer un escadron de chars de combat Challengers et a appelé l’Allemagne à approuver l’envoi de chars Leopard. La Pologne et la Finlande ont déjà déclaré qu’elles seraient prêtes à en envoyer si Berlin l’autorisait.

«Nous, l’UE, continuerons à les soutenir (les Ukrainiens) aussi longtemps qu’il le faudra. Le moment est venu, ils ont besoin de toute urgence de plus d’équipements et je suis personnellement favorable à la fourniture de chars à l’Ukraine,» a déclaré mercredi le président du Conseil européen Charles Michel.

Le chancelier allemand Olaf Scholz est attendu aujourd’hui au Forum économique mondial à Davos, en Suisse. Volodimir Zelensky doit également s’adresser au Forum mercredi, par vidéo-conférence.

(Reportage Max Hunder, version française Jean-Stéphane Brosse et Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)

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