Actualité des matières premières et futures

Une militante pour le climat fustige les projets d’énergies fossiles en Afrique


L’activiste climatique ougandaise Vanessa Nakate s’exprime lors d’une interview avec Reuters dans la station alpine de Davos, en Suisse. /Photo prise le 24 mai 2022/REUTERS/Arnd Wiegmann

 

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par Megan Rowling

LONDRES — Extraire davantage de combustibles fossiles ne résoudra pas le problème de la pauvreté énergétique en Afrique et aggraverait la «crise climatique» qui coûte déjà aux Africains «leurs moyens de subsistance et leurs vies», a estimé jeudi la militante ougandaise pour le climat Vanessa Nakate.

«Les grandes compagnies pétrolières et gazières prétendent que nous avons besoin d’un nouveau développement des combustibles fossiles en Afrique pour sortir les gens de la pauvreté énergétique» — même si la plupart des fournitures finiront par être exportées vers l’Europe, a déclaré Vanessa Nakate lors d’une conférence organisée par la Fondation Thomson Reuters.

Environ 600 millions d’Africains, soit 43% de la population du continent, n’ont toujours pas d’électricité, a-t-elle noté.

«Je veux être claire à ce sujet : les grandes compagnies pétrolières et gazières promettent depuis des décennies de sortir les gens de la pauvreté énergétique. C’est un mensonge», a déclaré Vanessa Nakate.

«Les pipelines et les lignes électriques (…) n’atteindront jamais ceux qui vivent au dernier kilomètre et ces entreprises le savent.»

Si des projets tels que l’oléoduc controversé East African Crude Oil Pipeline en Ouganda et en Tanzanie aboutissent, les bénéfices de ces nouvelles infrastructures «rempliront les poches de personnes déjà très riches», a-t-elle déclaré, ajoutant que les prêts consentis pour la construction «étoufferont les Africains» lorsque ces infrastructures deviendront obsolètes.

Pour elle, la seule solution viable et respectueuse du climat réside dans les énergies renouvelables locales telles que les systèmes solaires domestiques et les miniréseaux.

Certains gouvernements africains affirment qu’ils doivent utiliser le gaz comme un combustible «relais» en attendant de développer des alternatives renouvelables.

Cette question pourrait être un point de friction lors du sommet climatique COP27.

«Si vous voulez appeler les combustibles fossiles ‘un pont pour l’Afrique’, alors soyons précis : les combustibles fossiles sont ‘un pont vers nulle part’,» a déclaré Vanessa Nakate. «Nous ne pouvons pas manger du charbon. Nous ne pouvons pas boire du pétrole. Et nous ne pouvons pas respirer du gaz.»

(Reportage Megan Rowling, version française Augustin Turpin, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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