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Une trentaine de pétroliers bloqués aux abords des détroits turcs


Des pétroliers attendent au mouillage en mer Noire au large de Kilyos près d’Istanbul, Turquie. /Photo publiée le 8 décembre 2022/REUTERS/Mehmet Emin Caliskan

 

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ISTANBUL/BRUXELLES (Reuters) — Vingt-huit pétroliers patientaient encore vendredi dans les eaux de la mer Noire et de la mer de Marmara pour traverser les détroits du Bosphore et des Dardanelles — qui relient notamment les ports russes aux marchés internationaux — alors que les discussions internationales se poursuivent pour tenter de débloquer la situation.

Selon l’agence maritime Tribeca, vingt pétroliers attendaient vendredi matin de pouvoir traverser le détroit du Bosphore — qui relie la mer Noire à la mer de Marmara — et huit autres attendaient de pouvoir traverser le détroit des Dardanelles, qui débouche en mer Egée.

Ankara a écarté jeudi les critiques étrangères lui imputant la responsabilité de ces embouteillages, les autorités maritimes turques précisant qu’elles continueraient de prendre le temps de vérifier que les navires pétroliers disposaient des documents d’assurance requis avant de leur autoriser l’accès aux eaux turques.

Les autorités maritimes turques ont introduit au début du mois de nouvelles règles réclamant des garanties supplémentaires aux assureurs en prévision du plafonnement des prix du pétrole russe.

Elles craignent notamment qu’une marée noire résultant d’un éventuel accident d’un pétrolier violant les sanctions internationales ne soit pas éligible aux indemnisations du fonds international dédié ou ne soit pas couverte par les compagnies d’assurance concernées.

Le plafonnement du prix du pétrole russe a finalement été adopté samedi dernier par le G7, l’Union européenne (UE) et l’Australie, avant d’entrer en vigueur lundi.

Dans le cadre de ce dispositif, il est désormais interdit aux entreprises basées dans les pays de l’UE, du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) et en Australie de fournir des services (négoce, fret, assurance, armateurs…) permettant le transport maritime de pétrole russe vers des pays tiers s’il est vendu à un prix supérieur à 60 dollars le baril.

La situation aux abords des détroits turcs «n’est pas imputable au plafonnement des prix du pétrole russe par le G7, puisqu’il existe de toutes façons une période de liquidation de 45 jours pour le pétrole brut russe transporté par voie maritime acheté avant le 5 décembre», a précisé vendredi à Reuters un porte-parole de la Commission européenne dans un commentaire transmis par courriel.

Pendant cette période de réduction progressive et de transition, les entreprises peuvent encore fournir des services permettant le transport maritime de pétrole russe acheté avant le 5 décembre, indépendamment du prix d’achat.

Selon les déclarations du porte-parole de l’exécutif européen, même cette période de transition, les autorités turques pourront continuer de vérifier les formulaires d’assurance des pétroliers «exactement comme avant».

«Nous sommes donc en contact avec les autorités turques pour tenter d’avoir des éclaircissements et nous travaillons à débloquer la situation», a noté le porte-parole de la CE.

(Rédigé par Daren Butler et Can Sezer, avec la contribution de Kate Abnett à Bruxelles ; version française Myriam Rivet, édité par)

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