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Zelensky réclame une défense aérienne «efficace» face aux frappes de Moscou


Le président ukrainien Volodimir Zelensky apparaît sur un écran alors que le chancelier allemand Olaf Scholz participe à une réunion virtuelle des dirigeants du G7. /Photo prise le 11 octobre 2022/REUTERS/Steffen Kugler/BPA

 

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par Max Hunder et Jonathan Landay

KYIV (Reuters) — Volodimir Zelensky a demandé mardi aux pays du G7 de fournir d’urgence à l’Ukraine de nouvelles armes de défense aérienne pour se protéger des tirs de missiles russes, au lendemain des frappes massives ordonnées par Moscou en représailles à la destruction partielle du pont de Crimée.

La Russie a de nouveau lancé des raids aériens en Ukraine mardi, mais d’une moindre intensité que la veille. Les frappes de lundi ont fait 19 morts selon un dernier bilan, plus de 100 blessés et privé d’électricité plusieurs régions du pays.

Dénonçant une nouvelle escalade de Moscou, le président ukrainien a réclamé aux dirigeants du Groupe des sept grandes puissances réunis en visioconférence «une quantité suffisante de systèmes de défense aérienne modernes et efficaces», préconisé de nouvelles sanctions contre Moscou et proposé l’envoi d’une mission d’observateurs à la frontière russo-biélorusse où la tension est montée ces derniers jours.

La défense aérienne de l’Ukraine, «priorité numéro un» du moment selon Volodimir Zelensky, sera l’un des grands thèmes abordés mercredi et jeudi lors d’une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’Otan et leurs alliés du Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, a fait savoir l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’Alliance, Julianne Smith.

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a déclaré que les ministres prendraient des décisions visant à renforcer les stocks de munitions et d’armements afin d’assurer leur sécurité et de continuer à soutenir l’Ukraine sur le long terme.

Jens Stoltenberg a également annoncé le renforcement des mesures de sécurité autour des infrastructures stratégiques des pays membres «à la lumière du sabotage des gazoducs Nord Stream», fin septembre en mer Baltique, et prévenu que toute attaque délibérée contre ces installations susciterait une réponse «unie et déterminée» de l’Alliance atlantique.

EXERCICES MILITAIRES EN BIÉLORUSSIE

La France a de son côté décidé de renforcer ses capacités défensives sur le flanc Est de l’Europe, a déclaré le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, lors d’une audition devant le Sénat. [L8N31C569]

D’après un diplomate de l’Otan, l’Alliance envisage un sommet virtuel pour examiner sa réponse à l’annexion par Moscou de quatre régions ukrainiennes, à la mobilisation partielle des réservistes annoncée par Vladimir Poutine le 21 septembre et aux menaces brandies à plusieurs reprises ces dernières semaines à Moscou de recourir à l’arme nucléaire.

Selon Jens Stoltenberg, l’Otan surveille de près les activités des forces russes de dissuasion nucléaire alors que la Russie est selon lui «en train de perdre sur le champ de bataille» ukrainien, même si rien ne laisse actuellement penser que Moscou se prépare à recourir à l’arme atomique.

Lors de son intervention vidéo devant le G7, Volodimir Zelensky a d’ores et déjà remercié le chancelier Olaf Scholz d’avoir accéléré la fourniture par l’Allemagne de systèmes de défense IRIS-T et le président américain Joe Biden d’avoir promis la livraison de nouveaux équipements anti-aériens.

Le président ukrainien a également demandé au G7 de soutenir l’envoi d’une mission internationale à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie, après l’annonce par Minsk de la constitution d’une force armée conjointe russo-biélorusse.

Les autorités biélorusses ont annoncé avoir entamé des manoeuvres militaires pour évaluer leur «préparation au combat», alors que le président Alexandre Loukachenko accuse l’Ukraine de vouloir attaquer son pays. Alliée de Moscou, la Biélorussie a permis à la Russie d’utiliser son territoire pour son opération d’invasion de l’Ukraine, déclenchée le 24 février, mais n’a jusqu’ici envoyé aucun soldat de l’autre côté de la frontière.

LE G7 DÉNONCE UNE «ESCALADE DÉLIBÉRÉE»

Dans un communiqué, les dirigeants du G7 ont promis de continuer à appuyer l’Ukraine «aussi longtemps qu’il le faudra», tant sur le plan financier qu’humanitaire, militaire, diplomatique et juridique.

Ils ont «déploré les mesures d’escalade délibérées de la Russie», dont la mobilisation des réservistes et une «rhétorique nucléaire irresponsable».

Les dirigeants du G7 ont également condamné à nouveau les frappes russes de lundi sur l’Ukraine, déclarant que les attaques contre des civils constituaient des crimes de guerre.

De nouveaux tirs de missiles russes ont fait au moins un mort mardi dans la ville de Zaporijjia (sud-est) et privé d’électricité une partie de la ville de Lviv, dans l’Ouest, selon des responsables locaux.

Le ministère russe de la Défense a confirmé poursuivre des frappes contre des infrastructures militaires et énergétiques.

Sur Twitter (NYSE:TWTR), le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitro Kouleba, a dénoncé une campagne de bombardements sur les installations électriques préparée de longue date par Moscou afin de rendre la vie impossible aux populations civiles.

«Ils en ont frappé beaucoup hier et ils ont frappé les mêmes et de nouvelles aujourd’hui», a-t-il dit.

Des centaines de localités autour de Lviv ou Kyiv, la capitale où les sirènes d’alerte aérienne ont de nouveau retenti mardi matin à l’heure de pointe, étaient privées de courant mardi, selon le vice-ministre ukrainien de l’Intérieur, Evgueni Ienine.

(Bureaux de Reuters, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Bertrand Boucey)

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