Actualités Monde

Les Espagnols aux urnes, les socialistes pourraient perdre le pouvoir


La dirigeante espagnole de gauche Sumar, Yolanda Diaz, attend dans une file d’attente pour voter lors des élections générales anticipées. /Photo prise le 24 juillet 2023 à Madrid, Espagne/REUTERS/Vincent West

 

BARC
-0,67%

Ajouter au/Supprimer du portefeuille

Ajouter à la Watchlist

Ajouter position

Position ajoutée avec succès à :

Veuillez attribuer un nom à votre portefeuille de titres

Type:

Achat
Vente

Date:

 

Quantité:

Cours

Valeur du point:


Levier:

1:1
1:10
1:25
1:50
1:100
1:200
1:400
1:500
1:1000

Commission:


 

Créer une nouvelle Watchlist
Créer

Créer nouveau portefeuille de titres
Ajouter
Créer

+ Ajouter une autre position
Fermer

MADRID (Reuters) — Les Espagnols ont commencé à voter dimanche pour des élections législatives potentiellement serrées qui pourraient déboucher sur une défaite de la gauche au pouvoir, tandis que le parti d’extrême droite, allié aux conservateurs, pourrait faire partie d’un gouvernement de coalition pour la première fois en 50 ans.

Les bureaux de vote ont ouvert à 9h00 (07h00 GMT) et seront fermés à 20h00, avec les premiers sondages sortie des urnes. Selon les experts, le résultat final devrait se jouer à moins d’un million de voix et moins de 10 sièges sur les 350 que compte le Parlement.

Le taux de participation s’établissait dimanche à 12h00 GMT à environ 40,5%, selon le ministère de l’Intérieur, contre 37,9% enregistré à la même heure lors du précédent scrutin de novembre 2019.

Le président du gouvernement espagnol sortant Pedro Sanchez, issu du Parti socialiste (PSOE), a convoqué des élections anticipées après que la déroute de la gauche lors de scrutins locaux en mai. Son pari de prendre ses adversaires à contre-pied pourrait cependant se retourner contre lui.

D’après les sondages, les conservateurs du Parti populaire (PP) d’Alberto Nunez Feijoo devrait l’emporter, mais pour former un gouvernement, ils devront s’allier au parti d’extrême droite Vox de Santiago Abascal. Une telle alliance constituerait une première pour un gouvernement espagnol depuis la fin de la dictature de Francisco Franco dans les années 1970.

La convocation d’élections en plein été a attisé la colère de nombreux Espagnols: les services postaux ont annoncé samedi que le nombre de votes par correspondance avait atteint le chiffre record de 2,47 millions, des vacanciers ayant choisi de voter depuis la plage ou la montagne.

«Le scénario du statu quo et d’un Parlement sans majorité reste une possibilité réelle, avec une probabilité réunie de 50% selon nous», écrit Barclays (LON:BARC) dans une note récente, citant la faible marge de vote en faveur du PP et l’incertitude générale concernant les sondages et le taux de participation.

Le soutien des petits partis à l’égard d’Alberto Nunez Feijoo ou de Pedro Sanchez pourrait également peser sur l’issue du scrutin.

Les socialistes gouvernent actuellement avec le parti d’extrême gauche, Unidas Podemos, qui se présente aux élections réuni au sein de la coalition Sumar.

La coalition de gauche a adopté des lois jugées progressistes sur l’euthanasie, les droits des transgenres, l’avortement et les droits des animaux et a prévenu les électeurs que ces droits pourraient être supprimés si le parti antiféministe Vox, soucieux de préserver les valeurs dites familiales, faisait partie du prochain gouvernement.

Pedro Sanchez, au pouvoir depuis 2018, a affronté durant son mandat plusieurs crises, allant de la pandémie de COVID-19 et ses effets sur l’économie aux conséquences politiques de l’échec de la tentative d’indépendance de la Catalogne en 2017.

Le chef de file du PP, Alberto Nunez Feijoo, qui n’a jamais perdu une élection dans sa Galice natale, a joué de sa réputation, se présentant comme un homme stable et sûr, ce qui pourrait plaire à certains électeurs, selon les experts.

La formation d’un nouveau gouvernement dépend de négociations complexes qui pourraient prendre des semaines ou des mois, voire déboucher sur la tenue de nouvelles élections.

Une telle incertitude pourrait peser sur la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne assurée depuis le 1er juillet par Madrid, ainsi que sur l’utilisation des fonds de relance post-COVID de l’UE.

(Reportage Jessica Jones et Andrei Khalip, version française Claude Chendjou)

Source

Похожие статьи

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *

Кнопка «Наверх»