Economie

Au Bangladesh, Macron veut renforcer l’influence de la France en Asie


Le président français Emmanuel Macron rencontre Sheikh Hasina, Première ministre du Bangladesh, à son bureau de Dhaka. /Photo prise le 11 septembre 2023/REUTERS/Bureau de la Première ministre du Bangladesh

 

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par Michel Rose

DACCA (Reuters) — Qu’il pousse pour la vente d’avions Airbus (EPA:AIR) ou parte en recherche de terres rares en Mongolie, le président français Emmanuel Macron est à l’offensive en Asie, où il cherche à imposer la présence de la France face à l’influence des grandes puissances dans la région.

Présent à New Delhi en Inde pour le sommet du G20, à l’occasion duquel il a déjeuné avec le Premier ministre indien Narendra Modi, Emmanuel Macron s’est rendu au Bangladesh voisin, une nation d’Asie du Sud d’environ 170 millions d’habitants à la croissance rapide.

L’escale de deux jours à Dacca s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la France visant à cibler les pays de taille moyenne dans une région dont les grandes puissances telles que la Chine, la Russie ou les États-Unis se disputent l’influence.

«Dans une région confrontée à un nouvel impérialisme, nous voulons proposer une troisième voie», a déclaré Emmanuel Macron à la Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, après avoir atterri à Dacca dans une chaleur étouffante, dimanche en fin de journée.

«Toute notre stratégie est axée sur le renforcement de l’indépendance et de l’autonomie stratégique de nos amis pour leur donner la ‘liberté de la souveraineté'», a ajouté le chef de l’Etat.

La visite d’Emmanuel Macron au Bangladesh intervient après celle du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui s’est rendu dans le pays quelques jours avant le sommet du G20.

La Russie construit actuellement une centrale nucléaire au Bangladesh, un projet de 13 milliards de dollars financé par un prêt du gouvernement russe.

La France cherche également à vendre son expertise nucléaire, même si la perspective d’un contrat pour une centrale est éloignée.

En revanche, Paris a réussi à commercialiser auprès de Dacca 10 avions A350 d’Airbus alors que le pays disposait jusqu’ici d’une flotte dominée par Boeing (NYSE:BA).

Emmanuel Macron, qui a lancé la stratégie indo-pacifique de la France en 2018, a déjà réalisé cette année plusieurs déplacements courts dans des pays asiatiques tels que la Mongolie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Sri Lanka.

«On est un pays de 60 millions d’habitants, donc bien sûr on ne peut pas prétendre rivaliser avec la Chine directement», a déclaré un diplomate français à Reuters.

«Mais même si les Etats-Unis sont nos alliés, nous avons nos propres intérêts et pouvons aider les pays de la région à diversifier leurs alliances, pour qu’ils ne dépendent pas que d’un seul pays».

(Reportage Michel Rose; Blandine Hénault pour la version française)

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