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Le président sud-Africain ne démissionnera pas, selon un porte-parole


Photo d’archives: Le président sud-africain Cyril Ramaphosa regarde alors qu’il se promène dans les jardins botaniques royaux lors d’une visite d’État à Londres, en Grande-Bretagne. /Photo prise le 23 novembre 2022/REUTERS/Maja Smiejkowska

JOHANNESBURG (Reuters) — Le président sud-africain Cyril Ramaphosa ne démissionnera pas et briguera un second mandat à la tête du Congrès national africain (ANC), ayant obtenu le soutien de ses alliés malgré des soupçons de malversations financières, a déclaré samedi un porte-parole du bureau du président.

L’avenir du président Cyril Ramaphosa était en suspend après la publication d’un rapport d’une commission indépendante du Parlement sud-africain recommandant l’ouverture d’une procédure de destitution à son encontre suite à la découverte de millions de dollars en liquide dans une ferme d’élevage lui appartenant.

Selon ce rapport, le président sud-africain se serait fait voler des millions de dollars lors d’un cambriolage en 2020 mais n’aurait jamais signalé la perte de ces sommes, soulevant des interrogations sur leur provenance et sur leur éventuelle dissimulation au fisc.

«Le président Ramaphosa ne démissionnera pas sur la base d’un rapport erroné et ne s’écartera pas non plus du pouvoir», a déclaré Vincent Magwenya, porte-parole du président Ramaphosa, aux journalistes par SMS.

«Le président a pris à cœur le message très clair des membres du parti au pouvoir qui l’ont nommé et qui lui demandent de se présenter pour un deuxième mandat à la tête de l’ANC.»

Cyril Ramaphosa a démenti toute irrégularité et n’a pour l’heure été inculpé d’aucun délit. Le chef de l’Etat a expliqué que la somme en jeu était bien inférieure aux 4 à 8 millions de dollars cités dans les médias et qu’il s’agissait des recettes issues de la vente d’animaux sauvages.

Les membres de l’ANC se réuniront lors d’une réunion spéciale du comité de travail national dimanche, qui sera suivie d’une réunion du comité exécutif national lundi, au cours de laquelle ils décideront de la marche à suivre concernant le président, a indiqué le parti politique.

Cyril Ramaphosa contestera les informations révélées par le rapport, selon le porte-parole.

«Il est nécessaire pour la stabilité de notre démocratie constitutionnelle (…) qu’un rapport aussi clairement erroné soit contesté», a-t-il dit.

(Rédigé par Promit Mukherjee, version française Tangi Salaün et Caroline Pailliez)

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