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Macron souhaite que le Sénat «puisse enrichir» la réforme


Photo d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture à Paris. /Photo prise le 25 février 2023 à Paris, France/REUTERS/Ludovic Marin

PARIS (Reuters) — Emmanuel Macron a souhaité samedi que le Sénat puisse enrichir le projet de loi du gouvernement sur les retraites, à quelques jours de l’examen du texte par la chambre haute du Parlement.

«J’ai vu qu’ils voulaient faire avancer les choses sur la politique familiale et les droits des femmes, donc je pense que le gouvernement abordera avec de l’ouverture et de la volonté d’engager pour bâtir une majorité derrière ce texte», a déclaré le président de la République devant des journalistes au Salon de l’agriculture à Paris.

«Je souhaite que le Sénat puisse enrichir ce texte avec ce qui lui paraît utile. (…) Le Sénat qui d’ailleurs a plusieurs fois porté des réformes qui étaient assez proches de celle qui est aujourd’hui portée par le gouvernement», a ajouté le chef de l’Etat.

Emmanuel Macron a une nouvelle fois défendu le projet gouvernemental de réforme des retraites, axée sur le relèvement de l’âge légal à 64 ans, massivement contestée par les syndicats et dans la rue, et rejetée par une majorité de l’opinion.

«Il faut le faire parce qu’il faut que le régime s’équilibre par le travail et pas par l’impôt, sinon, vous ne pouvez plus investir dans l’éducation (…) dans la santé», a réaffirmé le président de la République.

Le texte, qui n’a été examiné que très partiellement à l’Assemblée nationale lors de débats houleux, sera étudié à partir du 2 mars au Sénat où Les Républicains, dont l’exécutif espère le soutien pour faire aboutir son projet, sont majoritaires.

Si les deux chambres s’entendent ensuite au sein d’une commission mixte paritaire, un vote est possible. En cas de désaccord, le gouvernement peut recourir à l’article 49.3 de la Constitution qui permet d’adopter un texte sans vote, mais l’exécutif espère pouvoir éviter ce cas de figure.

Les organisations syndicales appellent unanimement à une nouvelle journée de mobilisation le 7 mars et menacent de mettre la France à l’arrêt pour empêcher l’adoption du texte.

(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse)

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