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Ouganda: L’attaque d’un lycée fait 37 morts, six personnes enlevées


Un homme à côté du drapeau national ougandais à Kampala, la capitale du pays. /Photo prise le 16 février 2011/REUTERS/James Akena

 

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par Elias Biryabarema

KAMPALA (Reuters) — Les membres d’un groupe armé lié à l’État islamique ont tué 37 personnes et en ont enlevé six autres lors de l’attaque d’un lycée dans l’ouest de l’Ouganda près de la frontière avec la République démocratique du Congo, a déclaré l’armée ougandaise samedi.

Des membres des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe ougandais basé dans l’est du Congo qui a prêté allégeance à l’État islamique, ont attaqué le lycée de Lhubirira, à Mpondwe, incendiant un dortoir et pillant de la nourriture, selon la police et l’armée.

Le personnel militaire a trouvé les corps en arrivant sur les lieux de l’attaque, a déclaré le porte-parole de la Défense, Felix Kulayigye, dans un communiqué.

«Nos forces poursuivent l’ennemi pour sauver les personnes enlevées et détruire ce groupe», avait-il auparavant écrit sur Twitter (NYSE:TWTR).

Les assaillants, au nombre de cinq environ, ont fui en direction du parc national des Virunga, au Congo, a déclaré la police, ajoutant que huit autres personnes étaient hospitalisées pour des blessures graves.

La chaîne de télévision privée NTV Uganda a indiqué sur Twitter que 41 personnes avaient péri dans l’attaque, tandis que le journal d’État New Vision parlait de 42 morts. New Vision a déclaré que 39 des personnes tuées étaient des étudiants et que certaines étaient mortes lorsque les assaillants ont déclenché une bombe alors qu’ils fuyaient.

Le major général Dick Olum, commandant de l’armée pour l’ouest de l’Ouganda et responsable d’un déploiement militaire en République démocratique du Congo, a déclaré que les assaillants avaient séjourné dans la ville deux jours avant l’attaque, identifiant ainsi leur cible.

Il a ajouté qu’un jeune non identifié s’était rendu dans le lycée pour des repérages avant l’attaque.

«C’est ainsi que les assaillants sont arrivés et ont verrouillé la porte des garçons. Les garçons ont vraiment essayé de se défendre, mais ils ont été maîtrisés. Les assaillants avaient allumé des matelas», a déclaré le général aux journalistes de Mpondwe, selon une vidéo publiée sur Twitter par le journal Daily Monitor.

Les rebelles de l’ADF ont lancé leur insurrection contre le président Yoweri Museveni dans les années 1990 à partir d’une base initiale située dans les montagnes du Rwenzori.

Le groupe a été en grande partie vaincu par l’armée ougandaise, mais des survivants ont traversé la frontière pour se réfugier dans les vastes jungles de l’est du Congo, à partir desquelles ils ont poursuivi leur insurrection en menant des attaques contre des cibles civiles et militaires, tant au Congo qu’en Ouganda.

En avril, les combattants des ADF ont attaqué un village dans l’est de la République démocratique du Congo, tuant au moins 20 personnes.

(Reportage complémentaire de Jose Joseph à Bangalore, George Obulutsa à Nairobi et Fiston Mahamba à Goma, version française Benjamin Mallet)

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