Chute de l’action FedEx, quid des obligations ?
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Considéré comme un baromètre par excellence de l’économie américaine, voire mondiale, FedEx (NYSE:FDX) a lancé un avertissement sur résultats qui n’est pas passé inaperçu jeudi dernier. L’occasion de faire le point sur les obligations du numéro un mondial du fret aérien de colis.
Là où l’action FedEx a chuté de 20,1% vendredi à Wall Street, l’équilibre était de mise sur le secondaire, à l’image de l’obligation à maturité avril 2026 dont le rendement annuel atteint 4,45%, sur base d’un cours de 96,10% du nominal.
L’appartenance de l’entreprise spécialisée dans le transport rapide de lettres et paquets à la catégorie «Investissement grade» y est tout sauf étranger, l’occasion de rappeler une nouvelle fois la plus grande résilience des obligations de qualité.
Comme le montre le graphique ci-dessous, le cours de l’obligation a naturellement subi une pression à la baisse ces derniers mois, qui résulte essentiellement des aléas monétaires et de la remontée des taux directeurs par la Fed.
Chute de l’action FedEx, quid des obligations ?
Dégradation de la conjoncture
Fedex, qui publiera ses résultats définitifs en milieu de semaine, a donc retiré jeudi soir ses prévisions annuelles annoncées en juin, après avoir constaté un volume de livraison de colis en baisse au second trimestre de l’année.
«Compte tenu de la vitesse à laquelle les conditions ont changé, les résultats du trimestre sont inférieurs à nos attentes», a déploré Raj Subramaniam, directeur général de FedEx.
Le groupe prévoit par ailleurs que les conditions se détériorent encore sur la période allant de septembre à novembre.
Si l’activité a ralenti sur son territoire domestique, le leader du fret aérien, devant son concurrent et compatriote UPS, dit avoir surtout pâti des conditions économiques en Asie et de difficultés opérationnelles en Europe.
Après avoir largement surfé sur les confinements, FedEx a annoncé au passage un plan d’économie qui se traduira notamment par une réduction de la fréquence de ses vols et certaines de ses opérations le dimanche, le gel du personnel, ou encore la fermeture de points de vente et de sites de bureaux.
Jusqu’à présent, le pionnier du secteur avait été en mesure de compenser la baisse en volume des colis transportés par une hausse des tarifs, lui permettant même d’augmenter ses revenus au premier trimestre.
Au cours de son précédent exercice bouclé fin mai, FedEx a signé un chiffre d’affaires en hausse de 11% à 93,5 milliards de dollars (93,5 milliards d’euros), et sur un bénéfice opérationnel en hausse de 7% à 6,2 milliards de dollars (6,2 milliards d’euros).